La misophonie peut se définir comme une réponse d’aversion immédiate à des sons spécifiques (et parfois à des stimuli visuels, ce qui correspond à la misokinésie, souvent liée) indépendamment de l’intensité sonore. La notion d’immédiateté est primordiale. Si il s’agit d’une irritation secondaire et donc non immédiate, on ne peut pas parler de misophonie. Le son déclencheur peut être fort comme faible.
Ces sons peuvent provenir d’autres personnes (et non de soi-même), des animaux ou encore d’objets inanimés.
Les déclencheurs les plus communs viennent d’autres personnes humaines et incluent :
-le fait de mâcher
-le fait de se racler la gorge
-le fait de laper (le « slurp » de la soupe par exemple)
-le fait de tapoter avec ses doigts sur une surface ou un clavier
-le cliquetis d’un stylo
-le fait de remuer des pieds (stimuli visuels)
La liste ici n’est pas exhaustive.
Une réponse physiologique affectant la cognition, les émotions et le comportement
La réaction aux déclencheurs est de 3 ordres :
-cognitive
-émotionnelle
-comportementale
Le son déclencheur met en place un « effet domino », qui commence par une réponse physiologique qui affecte la cognition, les émotions, et le comportement.
Misokinésie
Oui, tout à fait, pour les stimulis visuels: il s’agit de misokinésie. Misophonie et misokinésie peuvent parfois malheureusement aller de pair.